Partenariat Renault Leclerc pour promouvoir la voiture électrique
9 janvier 2013Le constructeur automobile Renault et le distributeur Leclerc sont engagés dans un partenariat pour promouvoir l’usage de la voiture électrique en France. Tout l’intérêt de ce partenariat réside dans la complémentarité des deux entreprises pour créer un projet global intégrant conjointement la promotion des véhicules électriques et le développement des infrastructures associées, en particulier en terme de borne recharge.
Renault, leader mondial dans le domaine de la voiture électrique souhaite s’appuyer sur les magasins Leclerc pour proposer un réseau de recharge voiture électrique. Dans cet accord, Leclerc s’engage à équiper les parkings de ses 500 magasins français en borne recharge. Initialement prévu pour 2015, le déploiement de borne recharge pourrait être achevé fin 2013, si Leclerc obtient que les investissements nécessaires à ces équipements puissent être éligibles aux certificats d’énergie. Dans ce cas, Leclerc disposerait d’un montant de 300 millions d’euros à investir rapidement dans cette opération.
Pour l’heure, Renault et Leclerc ont créé le « Z.E. club des 50 » (Z pour Zéro, E pour Emission) et Renault a livré au centre Leclerc de Pont-l’Abbé dans le Finistère 10 véhicules Zoé, le dernier né des véhicules électriques de Renault.
Mais qu’en est-il du déploiement de la voiture électrique en France ?
On totalise en 2012 quelque 5400 nouvelles immatriculations de véhicules électriques. C’est encore peu, mais deux fois plus qu’en 2011, et près de trente fois plus qu’en 2009.
Les constructeurs français ont toujours été en pointe en matière de voitures électriques mais le succès auprès du grand public n’est pas encore au rendez-vous, malgré des incitations financières de l’Etat. Le marché des véhicules utilitaires est heureusement beaucoup plus porteur.
Au ministère de l’Ecologie et de l’Energie, on mise sur l’immatriculation de 450 000 véhicules électriques d’ici à 2015 et de 2 millions en 2020. Les constructeurs français sont également optimistes. Renault estime qu’en 2020, la vente de véhicules électriques devrait représenter 10% des ventes de véhicules.
L’usage massif du véhicule électrique devra être accompagné d’une densification du réseau national des infrastructures de recharge voiture électrique. Et dans ce domaine, avec actuellement 5 000 bornes, le réseau français est loin d’être en mesure de couvrir les besoins du futur. Pour faire face, il faut rapidement accroître les capacités du réseau électrique français, améliorer la gestion de la demande électrique en poursuivant l’implantation des smart grids, ces réseaux intelligents de distribution, développer tant les capacités privées de recharge que les bornes en zones publiques.
Les besoins à l’horizon 2020 sont estimés à 4 000 000 points de recharge privés et 400 000 bornes publics. L’investissement total avoisinerait les quelque 10 milliards d’euros.
Le partenariat entre Renault et Leclerc s’inscrit dans cette démarche. Espérons que d’autres initiatives similaires verront le jour !
Bonjour,
Je pense que le ministère de l’écologie voit vraiment trop grand pour ses prévisions, ils avancent des chiffres vraiment énormes! Ca serait bien, mais bon, les gens restent encore bien attachés à leurs veux moteurs à explosion. Pour ma part j’ai opté pour l’hybride, pourquoi pas un jour le tout électrique qui sait…
Si l’on change le parc automobile français, même à hauteur de 30% par exemple, nous allons forcement devoir augmenter notre production énergétique. Comment allons-nous faire ? Avec de nouveaux réacteurs nucléaires, non merci …
Plutôt que de s’acharner avec la voiture, qui est un de fléau du XXIème siècle, pourquoi ne pas promouvoir les transports en commun, le vélo, le télétravail, les marchés de proximité… Bref, tout ce qui redonnera vie à nos villes !