Trois bonnes astuces pour arrêter de fumer
28 mars 2017En novembre 2016, l’organisme Tabac -infoservice en partenariat avec le ministère de la Santé ainsi que l’assurance maladie ont lancé une vaste campagne de communication contre la consommation de tabac. Cette opération a été menée sous forme d’une grande initiative « un mois sans tabac », 180 150 participants ont été enregistrés sur le site.
La volonté importe plus que les moyens
C’est désormais prouvé, il n’existe pas nécessairement de méthode plus efficace qu’une autre. Le seul facteur déterminant pour arrêter de fumer réside dans la volonté de la personne. En effet, la plupart des solutions vendues en pharmacie ou ailleurs aident à surmonter le manque physique qui ne dure que très peu de temps en réalité. Ce qui est plus compliqué, c’est de supprimer un geste quotidien, une habitude, un mode de vie sociale. Par exemple, il est très difficile de vivre les premières soirées entre amis, surtout si ces derniers sont fumeurs.
Les substituts pour l’envie et le geste
Au début, le plus difficile à surmonter c’est l’envie. Le corps réclame de la nicotine. Il est possible de s’en procurer sous forme de patch ou de chewing-gum. Néanmoins, la cigarette électronique peut être un bon moyen de compenser le manque à la fois physique, et également social généré par le geste de fumée. Certains kits contiennent du e liquide avec de la nicotine, mais il sera ensuite possible de le remplacer par du liquide sans nicotine.
L’accompagnement psychologique
Il est désormais prouvé que le corps et le système pulmonaire reprennent très vite le dessus lorsque l’on arrête le tabac. Le plus difficile reste donc de faire face à la situation de manque psychologique ressentie par les anciens fumeurs. Certains d’entre eux prennent du poids, d’autres développent un état de déprime passager du fait de l’habitude sociale dans un environnement de fumeurs. Un accompagnement adapté permet au patient de réellement faire face aux difficultés pour ne pas rechuter.